1866, la plus forte crue à Nevers

Septembre 1866, la plus forte crue jamais enregistrée à Nevers
A l’aval du canal de dérivation de la Nièvre, la levée de Saint-Eloi, qui a été reconstruite et renforcée après la crue de 1856, s’affaisse brutalement sur plus de 100 mètres.
La crue menace les quartiers du Mouësse et du boulevard de la République au Champ de Foire.
Toutefois, la mise en place de 600 m3 de remblais par les Neversois permet de défendre les quartiers.
La crue rompt cependant la levée de Sermoise sur 100 mètres, noyant ainsi le val Saint-Antoine jusqu’à Plagny. L’eau recouvre la voie d’accès au Pont de Loire.
Une brèche de 100 m dans la levée s’ouvre entre les ponts en rive gauche. Le remblai du chemin de fer et le viaduc sont menacés par les affouillements. Une partie de la voie ferrée s’effondre.
La levée de Saint-Eloi, déjà reconstruite et renforcée après 1846 et 1856, se rompt en amont du canal de dérivation de la Nièvre sur le lieu-dit de la Baratte.
A Decize, le faubourg Saint Privé est inondé. A Fourchambault, la levée des Joigneaux et la rampe d’accès au pont sont rompues.

Quai de Médine inondés par la crue de 1866
Quai de Médine inondés par la crue de 1866

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