1856, crue de référence
Les bas-quartiers sont évacués devant le danger de la crue
Devant la puissance de la crue de juin 1856, tous les bas quartiers de Nevers sont évacués.
Les dégâts sont importants : églises, ponts et maisons écroulés, routes et voies ferrées arrachées, bétail emporté, cimetières défoncés...
Des ouvrages détruits ou noyés
Les ponts de Fourchambault et Cosne-sur-Loire sont détruits. Le fleuve noie près de 100 km de voies ferrées.
Beaucoup de levées cèdent entre Nevers et Nantes. Le port de Fourchambault, les villes de Cosne et Sully sont sérieusement endommagées.
La levée de Sermoise est rompue, provoquant une brèche de 100 mètres, les eaux submergent la RN 7.
Ne trouvant pas d’issue suffisante sans les ouvertures du pont ferroviaire, les eaux s’accumulent entre la levée de Sermoise et le remblai de la ligne du Bourbonnais.
Le pont du chemin de fer à Challuy, à son intersection avec la route de Bourges est emporté.
La levée de Gimouille est rompue sur 300 mètres, et celle entre les deux ponts est détruite sur 200 mètres.
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Aménagements et crues de la Loire
- Les crues : phénomènes fréquents
- 12e s., les turcies
- 15e s., 2 sortes d’aménagements
- 1606, la levée de Saint Antoine
- 1767, le pont de Nevers
- 1789-1790, 2 crues destructrices
- 18e s., rehaussement des levées
- 1822-1838, le canal latéral
- 1841, de nouveaux ouvrages
- 1846, le plus fort débit du 19e s.
- 1853-1860, 2 nouvelles levées
- 1856, crue de référence
- 1856, des nouveaux travaux
- 1860, l’ingénieur Comoy propose
- 1866, la plus forte crue à Nevers
- 1907, la plus forte crue du 20e s.
- 20e s., une urbanisation candide
- 2003, la piqure de rappel
- 2008, une crue récente