1846, le plus fort débit du 19e s.

L’Echo de la Nièvre du 24 Octobre 1846

La montée des eaux est fulgurante
Lors de la crue d’octobre 1846, la Loire monte de plus de quatre mètres en trois heures et finit par dépasser de près d’un mètre son niveau maximum de 1825.
Un tiers de l’étendue de la ville de Nevers est submergé.
Les habitations du Bec d’Allier sont submergées et de nombreuses autres villes comme la Charité, Cosne, et Sancerre sont très éprouvées.

Beaucoup de dégâts dans les ouvrages
Plusieurs levées sont complètement détruites et des ponts sont partiellement ou totalement emportés.
La levée de Saint-Eloi est submergée par une hauteur d’eau de 1,5 à 2 mètres ; quatre brèches d’une longueur de 464 mètres s’ouvrent jusqu’au sol.
La levée de Sermoise est également rompue en cinq endroits. Les brèches entraînent la coupure de la future RN 7.
Le pont de Loire de Nevers résiste, bien que l’eau atteigne quasiment les clés de voûte.
La survie du pont de Nevers a été possible grâce aux brèches qui ont libéré les flots en rive gauche. Le pont suspendu de Fourchambault faillit être enlevé.

Extrait de l’Echo de la Nièvre du 24 Octobre 1846 donnant un aperçu des dégats des inondations de la crue de 1846

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