1789-1790, 2 crues destructrices
Les embâcles de la crue de Janvier 1789 provoquent une brèche
La débâcle de glace du 17 janvier 1789 répand une énorme quantité de glaces dans le val supérieur de Sermoise, rendant impraticable le chemin de halage et créant de larges ravins.
Les embâcles sont arrêtées par le pont de Saint-Eloi et barrent la rivière.
En rive gauche, à l’aval du pont, les glaces ouvrent une brèche d’environ 80 mètres dans la levée.
La crue de 1790 endommage fortement le pont de pierre tout neuf
Les travaux réalisés et les piles de l’ouvrage réduisent très fortement la section du lit au droit de Nevers.
La crue de novembre 1790 est sans doute la crue la plus significative par ses conséquences.
Lors de cette crue, la Loire atteint à Nevers un niveau de 5,80 mètres. Cinq arches du pont sont détruites. La liaison entre les deux rives est coupée. Les bas quartiers de la ville sont inondés.
Plusieurs brèches s’ouvrent rive gauche dans la levée de Sermoise.
La levée de Médine subit également des dommages.
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Aménagements et crues de la Loire
- Les crues : phénomènes fréquents
- 12e s., les turcies
- 15e s., 2 sortes d’aménagements
- 1606, la levée de Saint Antoine
- 1767, le pont de Nevers
- 1789-1790, 2 crues destructrices
- 18e s., rehaussement des levées
- 1822-1838, le canal latéral
- 1841, de nouveaux ouvrages
- 1846, le plus fort débit du 19e s.
- 1853-1860, 2 nouvelles levées
- 1856, crue de référence
- 1856, des nouveaux travaux
- 1860, l’ingénieur Comoy propose
- 1866, la plus forte crue à Nevers
- 1907, la plus forte crue du 20e s.
- 20e s., une urbanisation candide
- 2003, la piqure de rappel
- 2008, une crue récente